lundi 17 octobre 2016

[Chronique] L'Enlèvement

L'enlèvement
Carl Rocheleau

https://editionsdemortagne.com/produit/lenlevement/
Éditions de Mortagne
Partenariat
270 pages

[Quatrième de couverture] Janvier 1984, Montréal.

À la sortie de l'école, Véronique Rocheleau est abordée par un homme qui prétend la connaître. Convaincue par le discours de l'inconnu, la fillette de huit ans abandonne ses amies et le suit.

Véronique n'a aucune idée du cauchemar dans lequel l'attire François, celui dont le nom la hantera durant les trente prochaines années.

Loin de s'arrêter à l'enlèvement, ce livre expose les conséquences qu'un tel drame peut engendrer chez la victime.

Et si le plus difficile était de survivre?
 
[Ma chronique] L’Enlèvement est un fait vécu écrit par Carl Rocheleau, le frère de Véronique Rocheleau, la malheureuse victime. La publication de ce roman démontre l’extrême courage de cette femme et de la force de son frère puisque ça a dû être horrible pour elle d’avoir à revivre l’horreur de son enlèvement, mais l’écriture et les recherches attenantes à cet événement n’ont sûrement pas été faciles pour l’auteur non plus, sachant que tout ceci est véritablement arrivé à sa propre sœur.

«J’aurais dû dire à mes parents que je les aimais» - Véronique Rocheleau

Étonnamment, ce roman n’est pas entièrement consacré à l’enlèvement de Véronique. D’ailleurs, son périple ayant duré deux jours, il est relaté en quelques pages seulement. L’auteur a plutôt voulu mettre l’emphase sur le «après». Ce roman traite donc du choc subie par une enfant suite à un traumatisme et de la réaction de ses proches. L’auteur ne semble pas avoir tenté de pointer les bonnes ou mauvaises actions/réactions de la famille, mais nous permet tout de même de réfléchir à la conduite à adopter dans une telle situation. L’auteur se permet même d’inclure à la fin quelques conseils pertinents.

«La ville c’est la vie. La campagne c’est la mort.» - Véronique Rocheleau

L’histoire a été approfondie à fond du fait que l’auteur nous la fait découvrir non seulement du point de vue de Véronique, mais aussi de celui de sa mère Lise. En parallèle, nous avons même les détails de l’enquête au fur et à mesure de son avancement.

Sachant que c’est une histoire vraie, certaines scènes m’ont choquée davantage que si j’avais lu une fiction, car on ne peut pas s’empêcher de penser à la petite fille qui a vécu cette affreuse situation et de tenter de se mettre à la place de ses proches. Je conseille ce roman aux amateurs de faits vécus. Vous pouvez retrouver ce livre sur le site des Éditions de Mortagne ICI.
 
Je remercie les Éditions de Mortagne pour cette lecture.
 
https://editionsdemortagne.com/
 

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