L'importance de Mathilde Poisson
Véronique Drouin
Partenariat Hachette Canada Édition Bayard Canada 195 pages |
[Quatrième de couverture] Depuis le départ de son père, Mathilde a quitté le cégep afin de subvenir à ses besoins et à ceux de sa mère devenue alcoolique. La jeune fille est caissière dans une épicerie, où elle subit l'humeur exécrable d'un supérieur qui la harcèle sans répit. Incapable d'en supporter davantage, Mathilde décide d'en finir avec cette vie infernale. Mais un jeune garçon l'en empêche au dernier moment. Tout de blanc vêtu, il dit s'appeler Mot et, de toute évidence, il aime la confrontation. Qu'il soit ange ou démon, Mathilde est bien déterminée à semer cet étrange personnage qui s'attache à ses pas et l'oblige à se remettre en question.
[Ma chronique] Sublime. J’ai littéralement dévoré ce roman en à peine deux
heures et j’ai beaucoup aimé ce que je l’ai lu. Véronique Drouin aborde le
suicide d’une façon totalement nouvelle et surprenante.
J’ai également adoré les personnages, si vrais, si «ordinaires»,
comme si ça pouvait être n’importe qui. Et en fait, c’est le cas. Les pensées
suicidaires peuvent surgir chez n’importe qui et à n’importe quel moment.
Personne n’y est à l’abri.
J’ai aimé suivre Mathilde dans son cheminement. En compagnie
de Mot, elle fait des choses qu’elle n’aurait jamais osée faire seule. Nous la suivons
pendant à peine deux jours, et pourtant, il se passe tellement de choses dans
ces deux jours que c’est comme si nous la connaissions depuis longtemps. Au
cours de ses deux jours, elle se pose beaucoup de questions, se heurt à
plusieurs problème et doit réfléchir sur sa vie. Nous la suivons également pendant
cette introspection et on la voit même évoluer énormément tout au long de son
périple.
Au début, je ne saisissais pas le personnage de Mot. Je ne
le comprenais pas. Petit à petit, un doute s’est insinué dans mon esprit, doute
qui s’est finalement confirmé, mais seulement à la toute fin du récit. Une
jolie métaphore et une excellente façon d’humaniser celle qu’on a l’habitude de
se représenter bien autrement.
Je lève mon chapeau à cette auteure pour ce petit bijou et
je remercie Hachette Canada de m’avoir permise de le découvrir.
Ca a l'air tout mignon la couverture est magnifique merci pour ce partage je connaissais pas
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