Le langage des fleurs
Erika Boyer
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[Lu en numérique]
Autoédité
313 pages |
[Quatrième de couverture] Rose est dans une relation amoureuse qui ne la satisfait pas, mais à laquelle elle ne parvient pas à mettre un terme. Elle supporte le comportement souvent abusif de son petit ami et se concentre sur ce qui a de l'importance pour elle, à savoir, la boutique qu'elle a héritée de son père. Mais le beau Ethan va venir mettre son cœur à l'envers et chambouler le faible équilibre de sa vie.
Rose se laissera-t-elle cueillir par ce bel inconnu tatoué au charme indéniable? Arrivera-t-elle enfin à se libérer de cette relation sans amour qui la lie à un homme dont elle pense être redevable?
Une chose est sûre, l’été s’annonce plein de promesses et les mystérieuses livraisons de fleurs dont la jeune femme est gratifiée seront aussi surprenantes que réconfortantes.
[Ma chronique] C’est avec grand plaisir que je me suis lancée dans cette lecture, car le résumé me faisait très envie. Je remercie d’ailleurs l’auteure de m’avoir permis de le lire avant sa sortir officielle.
Le langage des fleurs, c’est d’abord, à mon avis, une romance. Par contre, ce n’est pas QUE ça. C’est également des personnages attachants, mais traînant derrière eux un lourd passé. Cette histoire comporte aussi sa part de mystère. En effet, les fleurs et les messages que reçoit notre héroïne ont de quoi nous intriguer. J’ai d’ailleurs passé les trois quarts du roman (en fait, plus que ça, c’était presque jusqu’à la fin) à essayer de percer ce mystère. Peine perdue, je n’aurais jamais réussi à deviner.
Plus on avance dans l’histoire, plus il devient évident que nos protagonistes gardent de lourds secrets et il est impossible pour nous, lecteurs, d’abandonner cette lecture sans les avoir découverts. Heureusement, la plupart de ces mystères sont éclaircis, même si ces découvertes ne se passe pas sans heurts, autant pour les personnages que pour nous.
Je m’attendais d’ailleurs à en apprendre plus sur Stecy, car on ne sait pratiquement rien d’elle, mais ce n’est pas le cas. Par contre, ce n’est que partie remise, car j’ai cru comprendre que l’auteur nous réserve un «spin-off» mettant en vedette Stecy et Lucas. Ce sera donc probablement dans celui-ci que j’aurai des réponses à mes questions! J’ai très hâte de pouvoir le lire.
Et pour ceux qui s’interrogent, comme je l’ai fait, sur la couverture (qui est très belle soit dit en passant, même si je ne suis généralement pas fan des couvertures blanches) : soyez patients, vous comprendrez l’image seulement dans les derniers chapitres.
Finalement, je tenais à mentionner que c’est le premier roman d’Erika Boyer que je découvre, mais ce ne sera certainement pas le dernier. J’ai beaucoup aimé son écriture qui m’a à la fois surprise, émue et qui m’a même parfois faites rigoler.
«J'aime tes épines, Rose, mais un jour tu me laisseras te cueillir.»