King's Game, tome 1: King's Game
Nobuaki Kanazawa
Partenariat Interforum Éditis Canada Éditions Lumen 374 pages |
1 classe, 32 élèves, 24 heures pour obéir. Une seule sanction : la mort.
[Quatrième de couverture] Nobuaki est réveillé en pleine nuit par un étrange message qui met au défi deux de ses camarades de lycée de s’embrasser. À en croire le mystérieux expéditeur du mail, la classe entière participe à un “King’s Game”, un jeu du Roi auquel elle ne peut se soustraire. Jour après jour, à minuit pile, un nouveau défi s’affiche sur le téléphone portable des lycéens, qui finissent par découvrir la cruelle vérité : ils ont 24 heures pour exécuter les ordres du Roi, et la sanction en cas de désobéissance est la mort.
Suicides ou meurtres? Puissance occulte ou criminel de chair et de sang? La mort s’abat inéluctablement sur ses jeunes victimes, où qu’elles se trouvent et quoi qu’elles tentent pour s’échapper. Le couperet se rapproche dangereusement de nos héros… Parviendront-ils à démasquer le Roi avant qu’il ne soit trop tard?
[Ma chronique] Tout d’abord, je me permets de remercier Interforum Éditis Canada pour l’envoi de ce roman, et également Le roux qui lit, sans qui je n’aurais pas découvert cette série. Ça fait longtemps qu’on voulait faire une lecture commune lui et moi, et quand il m’a proposé qu’on lise King’s Game, j’ai accepté. On devait s’en tenir au tome 1, mais comme on a bien apprécié, nous nous lancerons ensemble dans le tome 2 également (et j’ai déjà hâte).
D’Un auteur japonais, King’s Game est le premier tome d’une série macabre et sanglante. Et si je prends la peine de préciser que c’est un auteur japonais, c’est tout simplement pour vous avertir que tous les personnages ont des noms japonais (évidemment). J’ai l’impression que tous ces noms se ressemblent, et comme il y a un certain nombre de personnages (toute une classe quand même), ce fût pour moi un défi. Heureusement, l’auteur nous fournit au tout début une liste des élèves, à laquelle j’ai pu me référer tout au long de ma lecture.
«À partir du moment où on met deux individus en concurrence,
quel que soit celui qu’on choisit, le jour viendra où on regrettera de ne pas
avoir voté pour l’autre.»
Donc, King’s Game, c’est un jeu (le jeu du roi), ou plutôt une malédiction, comme on s’en rend compte assez rapidement, dans laquelle Nobuaki et ses compatriotes se voient embarqué bien malgré eux. En effet, une nuit, ils reçoivent tous un message du Roi. Les règles sont simples : Ils ont 24 heures pour exécuter les ordres du Roi, sinon, c’est la mort. La première journée, personne ne prend au sérieux cette mise en garde, mais ils se rendent compte bien assez vite que tout ceci est sérieux.
«Haine, ignominie, jalousie, lamentation, désir, trahison.
La véritable nature humaine se dévoile quand on est dos au mur.»
Cette histoire, sanglante troublante à souhait, est un véritable «page-turners». On ne peut pas s’empêcher d’avancer et d’espérer (en vain) que certains ne mourront pas. On ne s’en rend même pas compte, et c’est déjà la fin. D’ailleurs, parlant de fin… Je ne suis pas certaine d’avoir tout à fait saisi la nature de cette «malédiction», mais sachant qu’il existe d’autres tomes, j’en déduis que nous en sauront plus dans les prochains.
À suivre!
À suivre!
Pour voir la chronique de Le roux qui lit sur King's Games, c'est ICI.
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