lundi 14 novembre 2016

[Chronique] Chronique post-apocalyptiques d'une enfant sage

Chroniques post-apocalyptiques d'une enfant sage
Annie Bacon

Partenariat Hachette Canada
Éditions Bayard Canada
120 pages

[Quatrième de couverture] Montréal n'est plus que ruines. Au centre-ville, les hautes tours gisent en piles informes, réduites à leurs plus petites composantes, telles des constructions en Lego retournées dans leurs bacs d'origines.

Pas un bruit, si ce n'est quelques hurlements de systèmes d'alarme qui ne sonnent pour personne. La poussière est à peine retombée ; les rats se terrent encore.

Dans une rue du Plateau-Mont-Royal, une fille de treize ans marche, tirant derrière elle une valise bleue.
 
[Ma chronique] Sauvée par ses parents d’une onde de choc qui a décimé la majorité de la population, Astride se retrouve seule au monde. Comment une enfant de treize ans pourra-t-elle survivre?
 
Heureusement, Astride est une jeune fille pleine de ressources et intelligente. Suivant les conseils de son défunt père et désireuse de lui obéir, elle se réfugie dans une bibliothèque et y installe son campement.
 
Elle n’a pas à attendre bien longtemps avant de s’apercevoir qu’elle n’est finalement pas la seule survivante. Elle s’en doutant bien sûr, mais la venir des autres survivants si près de sa cachette lui ont confirmé que les conseils de son père étaient justifiés : Elle devait se méfier des autres humains. Par chance, personne ne remarque sa présence.
 
Parallèlement, un autre survivant, Armand Beauséjour, professeur d’une école secondaire, tente lui aussi de survivre dans ce nouveau monde post-apocalyptique. J’ai bien apprécié le personnage de M. Beauséjour d’ailleurs grâce à son désir de préserver l’histoire de l’humanité, mais aussi simplement par ses goûts musicaux. En effet, à un certain moment, il fredonne les paroles d’une chanson du groupe Les Cowboys Fringants, qui est en fait mon groupe québécois préféré.
 
«Je suis maintenant le dernier humain de la terre… » - Les Cowboys Fringants

Ces deux personnages finissent forcément par se rencontrer (d’une façon que je ne vous dévoilerai pas) et cela les fera tous deux réfléchir : L’un à ses méthodes de survie et l’autre à son avenir.

En seulement 120 pages, l’auteure a su me plonger dans cette épopée aussi intéressante que captivante. Et dire qu’une telle catastrophe pourrait se produire en l’espace de quelques minutes et rendre ce genre d’histoires réelles...

Merci à Hachette Canada pour ce petit, mais agréable moment passé avec ce roman.

http://hachette.qc.ca/

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